De nouvelles capacités
Vidéo&Audio
Notes
Le terme capacité est emprunté au latin capacitas, il décrit la faculté de contenir quelque chose de précis et mesurable. Concrètement la capacité se définit comme un réceptacle pouvant contenir ce qui est important, Par extension, dans le sens figuré il signifie : digne de faire ceci ou cela, capable de, habile à faire ou à dire.
“Quelles sont mes capacités” pour servir Dieu ?
C’est dans ce sens concret que nous pouvons examiner, chacun pour notre part, ce dont nous disposons pour faire l’œuvre de Dieu. C’est dans ce sens très concret également, que la Bible dans Matthieu 25 15, donne l’exemple de ce maître qui a donné des talents à ses serviteurs, lesquels correspondent à des capacités particulières :
1ère remarque
Le nombre de talents reçus par les serviteurs est grand ou petit, de 5 à 1, mais il est de toute façon limité. Il en est de même pour chacun d’entre nous. Certains en ont plus que d’autres, mais de toute façon, nos capacités sont limitées. Le maître ne fait pas de comparaison entre ses serviteurs, comme si celui qui avait les 5 talents était supérieur à ses 2 compagnons
2e remarque :
C’est la souveraineté de Dieu. Il donne à qui il veut et comme il veut, c’est-à-dire ; plus de talent à l’un qu’à l’autre et il ne se justifie pas de son choix. Il n’y a pas d’égalitarisme dans La dispensation des bénédictions, des talents et des capacités que Dieu donne souverainement aux hommes. Cependant, nous sommes tous égaux devant son amour et devant sa grâce. Nous nous réjouissons de la diversité des capacités et talents qu’il y a dans nos communautés et nous glorifions Dieu qui nous les a donnés avec largesse.
3ème remarque :
Dans ce passage, on voit qu’il donne selon la capacité de chacun. Il sait ce que l’un peut posséder de capacité par rapport à l’autre. Il sait le service que l’un peut rendre par rapport à l’autre. Il est souverain dans la dispensation des capacités et des talents qu’il nous donne aux uns et aux autres.
4ème remarque :
Quelle est notre position par rapport à cette vérité spirituelle et personnelle : avons-nous conscience que c’est Dieu lui-même qui nous donne nos capacités selon ce qui est écrit dans 2 corinthiens chapitre 3 verset 5 où il nous est dit : notre capacité au contraire vient de Dieu.
Sommes-nous conscients de cette réalité ou bien avons-nous tendance à nous faire notre conception personnelle de nos capacités à faire, ou à entreprendre ce que nous avons sur le cœur. C’est une caractéristique de la nature humaine que de croire que tout nous appartient, que tout est possible et que nos rêves peuvent facilement devenir réalité pour autant que nous y mettions nos efforts et nos talents. Mais si nous oublions que notre capacité vient de Dieu, alors nous risquons de tomber dans l’orgueil et de les outrepasser comme nous le voyons, en de nombreux passages dans la Bible où des hommes, y compris des grands serviteurs de Dieu sont tombés dans la présomption. Ils ont fait ce qui ne leur était pas permis de faire, ils ont outrepassé leurs prérogatives et ils sont tombés sous le jugement de Dieu.
Dieu est celui qui multiplie à l’infinie nos capacités
Dans cette première partie, nous avons pris conscience de nos capacités mais aussi de nos limites. Plaçons-nous maintenant sous le regard de Dieu et sous son autorité, avec ce désire sincère qu’il utilise notre vie entière pour la gloire de son nom. Mettons à la disposition du Seigneur, les talents et capacités que nous avons reçus et attendons-nous à l’interventions miraculeuse de Dieu car lui seul peut faire bien au-delà de ce que nous pensons ou espérons. Rappelons-nous le miracle de la multiplication des pains ; partant de 5 pains et 2 poissons, le Seigneur jésus a pu nourrir une foule entière comme nous le lisons dans l’Evangile de Marc 6. 38-43
Et il leur dit : Combien avez-vous de pains ? Allez voir. Ils s’en assurèrent, et répondirent : Cinq, et deux poissons. 39Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte, 40et ils s’assirent par rangées de cent et de cinquante. 41Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. 42Tous mangèrent et furent rassasiés, 43et l’on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.
Ce miracle bien connu montre clairement que c’est Dieu qui multiplie. Il le fait à partir de ce que nous lui apportons comme ce jeune enfant l’a fait. Il n’avait que cinq pains et 2 poissons, mais Dieu les a multipliés jusqu’à ce que toute la foule soit rassasiée.
Les applications personnelles que nous pouvons faire de ce miracle.
Premièrement ; bien se connaître et revêtir des sentiments modestes quelque soient nos capacités grandes ou petites. Deuxièmement ; mettre ces capacités en question au service de Dieu, de son œuvre. Troisièmement laisser le Saint Esprit nous conduire dans tout ce qui utile à notre édification, sachant que c’est dans cette attitude de cœur que se manifestent en nous les fruits de l’Esprit saint dont il est question dans Galates 5.22, c’est-à-dire :
Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;
Nous voulons accéder à ces vertus excellentes agréables à Dieu et aux hommes. La comparaison avec la récolte des fruits est souvent utilisée dans la Bible pour nous montrer que ceux-ci n’arrivent pas sur l’arbre par hasard. Il y a un travail préalable comme, il nous est dit dans 2 Timothée 2.6 :
Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits.
Pour nous ce travail est celui de notre âme pour recevoir l’action du SE et porter du fruit, c’est celui de nos intercessions, de notre compassion pour les âmes, de nos jeûnes et prières comme nous le faisons depuis le début de la semaine, afin que ces fruits abondent dans notre vie. Nous voyons aussi le caractère abondant des fruits du SE dans ce passage Ephésiens 5.9
Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
Comment faire l’expérience de la puissance dans le Saint Esprit ?
Il faut s’appliquer à rechercher les choses d’en haut comme nous y encourage l’apôtre Paul dans les versets suivants :
Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence 10pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, 11remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.
Philippiens 1.10-11
Puisse notre amour augmenter en ce temps de jeûne afin d’être remplis de la justice car il nous est aussi rappelé dans Jean 15. 8
En participant à notre jeûne, nous manifestons les uns et les autres cette envie de croître dans la connaissance de Dieu, cette volonté de porter beaucoup de fruits comme l’enfant des cinq pains et deux poissons en a portés. Ce qu’il avait, dans les mains a été multiplié par Dieu. Ce que tu as mon frère ma sœur, peut être multiplié par le Seigneur pour autant que tu lui donne ton cœur et ton esprit.